La dernière trompette a été réalisée avec le soutien de Mécènes du Sud, de la Fondation Nationale des Artistes, de la Ville de Marseille, de la DRAC et de la Région SUD. Support à la diffusion, Marseille expos – Programme TransEurope Express Marseille – Hambourg

Troisième et dernier volet de la trilogie, La dernière trompette est un travail autour du langage et de la performance qui renvoie à un désir de conquête des droits et des libertés. Sous forme de portraits vidéo, par une adresse frontale à la caméra, les interlocuteurs alternent les prises de parole et les silences pour évoquer les perspectives culturelles et politiques de leur pays. Parfois le spectateur est confronté à un autre monde culturel et politique, les passages en langues dioula et mooré ne sont pas sous-titrés. Voir le Livret

Extrait de l’entretien avec la philosophe Vanessa Brito
La trilogie MANIFESTE, que tu viens de terminer, est composée de trois projets qui marquent ton intérêt pour l’histoire politique et sociale du pays. La colère du peuple , tourné à Bobo-Dioulasso s’inscrit dans l’histoire du cinéma direct. […] Parallèlement, entre 2014 et 2018, tu filmes une série de portraits d’activistes, de musiciens, d’enseignants et d’étudiants qui ont pris part à la chute du régime Compaoré. Cette fois-ci, ces portraits sont filmés à l’écart de l’agitation de la ville, dans des conditions propices à la prise de parole. Assis sur une chaise dans un coin de rue tranquille ou dans les gradins d’un stade vide, ces hommes et femmes apportent leur témoignage, tantôt parlé, chanté ou dansé, dans une adresse frontale à la caméra. La Dernière trompette (2020), installation vidéo pour deux écrans, arrive ainsi à saisir, grâce au recul que ce dispositif introduit, la dimension mémorielle de l’événement.

Revue Entre-Temps : lire l’entretien complet